Thursday, May 28, 2009

Aucune mesure n'a été prise contre l'impunité des responsables des violations des droits humains à Tindouf, déplore Amnesty

Aucune mesure n'a été prise contre l'impunité dont jouissent les personnes accusées de violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) durant les années 1970 et 1980, a déploré mercredi l'organisation internationale pour la défense des droits humains, Amnesty International (AI, basée à Londres).
Peu d'informations indépendantes sont disponibles sur les conditions de vie des populations des camps de Tindouf, dirigés par le Polisario en Algérie, a dit Amnesty dans son rapport 2009 sur la situation des droits de l'homme dans le monde.Londres - 28/05/2009

Londres: Amnesty épingle les violations continues des droits de l'Homme en Algérie

L'organisation internationale pour la défense des droits humains, Amnesty International (AI, basée à Londres), a épinglé les violations continues des droits de l'Homme en Algérie, expliquant que les autorités algériennes ont continué de harceler les défenseurs des droits de l'Homme et les journalistes.
Des personnes soupçonnées de terrorisme ont été détenues au secret, alors que des migrants clandestins ont fait face à des arrestations et des détentions pour des durées indéfinies et soumis à de mauvais traitements et à des expulsions collectives, a dit Amnesty dans son rapport 2009 sur la situation des droits de l'Homme dans le monde.
L'impunité est maintenue pour les membres des groupes armés et des forces de sécurité, responsables des graves violations commises durant le conflit interne des années 1990, ajoute AI.
Revenant en détail sur ces violations, l'organisation indique, en citant des informations rapportées par les médias, qu'entre 60 et 90 personnes civiles ont été tuées dans la violence politique continue en Algérie, dont plusieurs dans des attentats à la bombe revendiqués par l'organisation Al-Qaïda dans le Maghreb Islamique.
Des douzaines de membres présumés de groupes armés ont été tués dans des escarmouches et des descentes lancées par les forces de sécurité algériennes, poursuit l'organisation, soulignant que certaines de ces personnes auraient fait face à des exécutions extrajudiciaires.
Amnesty rappelle que le Comité des Nations unies contre la torture avait recommandé au gouvernement algérien de prendre des mesures pour combattre l'impunité, enquêter sur les cas présents et passés de torture, y compris les disparitions forcées et les viols, et de garantir le respect des normes internationales des droits humains dans le cadre de la mise en œuvre des mesures antiterroristes.
Or, déplore Amnesty, le gouvernement d'Alger n'a pris aucune mesure dans ce sens. Et d'ajouter que les autorités algériennes, y compris le Département du renseignement et de la sécurité (DRS/agence de renseignement militaire) ont continué à détenir au secret des présumés terroristes, tout en les soumettant aux risques de torture et d'autres formes de mauvais traitement.
Les personnes détenues comprenaient des ressortissants algériens rapatriés de l'étranger, observe Amnesty, ajoutant que les personnes soupçonnées d'implication dans des activités subversives ou terroristes ont continué de faire l'objet de procès inéquitables, poursuit AI, relevant que certaines de ces personnes se sont vues refuser l'accès à l'assistance juridique durant leur détention préventive.
Les cours algériennes ont accepté, sans enquête, "des confessions" qui auraient été extorquées sous la torture, ajoute le rapport, qui cite les cas de plusieurs détenus.
Par ailleurs, Amnesty souligne que le gouvernement algérien n'a pris aucune mesure pour régler les violations des droits de l'Homme commises par les groupes armés et les forces de sécurité de l'Etat durant le conflit interne des années 1990 durant lequel quelque 200.000 personnes auraient été tuées.
L'organisation rappelle, dans ce sens, que le Comité onusien contre la torture avait appelé le gouvernement algérien à amender les articles 45 et 46 du décret de 2006 portant sur la mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui accorde l'immunité aux forces de sécurité et autorise la punition des victimes et de leurs familles ainsi que des défenseurs des droits humains et autres personnes qui critiquent le comportement des forces de sécurité durant le conflit des années 1990.
Sur le registre des disparitions forcées, Amnesty déplore le fait que les autorités algériennes n'aient pas mené des enquêtes sur le sort de milliers de personnes victimes des disparitions forcées.
Rappelant qu'un haut responsable algérien avait indiqué que 5.500 familles des victimes des disparitions forcées avaient accepté des indemnisations, Amnesty souligne que 600 autres familles ont rejeté cette offre, insistant sur leur droit de connaître la vérité sur le sort de leurs proches disparus.
En vertu d'une loi algérienne, les familles des disparus peuvent demander des indemnisations si elles obtiennent des certificats de décès délivrés par les autorités, indique AI, concédant que certaines familles ont affirmé avoir fait l'objet de pressions pour demander ces certificats.
Les familles des victimes ont également continué à faire l'objet de harcèlement pour avoir tenté de connaître la vérité ou d'obtenir justice, insiste Amnesty, citant des cas précis de victimes de disparitions forcées.
L'organisation souligne, par ailleurs, que les journalistes et les défenseurs des droits humains ont continué d'être victimes de harcèlement en Algérie. Certains d'entre eux ont fait l'objet de poursuites pour diffamation ou pour avoir critiqué des responsables publics ou des institutions, ajoute la source, qui a également fait la lumière sur la situation des immigrés clandestins en Algérie, où ils font face à des risques d'expulsions arbitraires et collectives.

Wednesday, May 27, 2009

Algérie : embuscade meurtrière à Biskra Au moins neuf militaires assassinés et quinze autres blessés par Al Qaida Maghreb.

Les hordes du GSPC récidivent. Un groupe de l’armée nationale populaire est tombé, dans la nuit de lundi à mardi, dans une embuscade à Oued Zemour, dans le département de Biskra, à 450Km au sud d’Alger. Elle a fait au moins 9 morts et plusieurs blessés selon des sources sécuritaires.

Alors que l’étau se resserre de plus en plus sur les résidus terroristes qui continuent d’écumer certains massifs forestiers au nord du pays, le GSPC, branche d’Al Qaida Maghreb a tendu une embuscade, dans la nuit d’avant-hier, à un groupe de militaires dans la région de Meziraa, dans la wilaya de Biskra. Au moins neuf soldats de l’ANP (corps d’élite des parachutistes) y ont péri et quinze autres sont blessés.
Les militaires, qui étaient de retour d’une mission de ratissage sur le terrain, auraient trouvé sur leur passage trois terroristes armés de kalachnikovs. En les prenant en chasse, ils ont buté sur un autre groupe terroriste avec lequel ils se sont accrochés. Des tirs nourris de fusils mitrailleurs se sont ensuivis et le bilan aurait été plus lourd si ce n’est l’expérience des soldats qui ont réussi à les repousser sans atteindre leur objectif de s’emparer des armes de leurs victimes. Le commandement de la 5ème région militaire a dépêché des renforts et des forces héliportées, et une vaste opération de ratissage a été déclenchée à la recherche des hordes terroristes.
Selon des sources très au fait de l’actualité sécuritaire, la Katibet Tarek Ibn Zyad pourrait être responsable de cette embuscade meurtrière. Il entendrait faire de ces lieux leur zone de repli. Cet attentat intervient à un moment où le débat sur la réconciliation nationale a été relancé. La lutte antiterroriste ne baissera certainement pas d’intensité, comme en témoigne la mobilisation de tous les corps de sécurité sur le terrain. AFRIK.COM 27/05/2009

Wednesday, May 20, 2009

Jamel Debbouze exploite un Algérien pour insulter l’Algérie, écrit le journal algérien l'expression

«Achète un chien de n’importe quelle race sauf de race arabe.» Abdelkader Secteur Extrait de son spectacle Vie de chien
On savait que Jamel Debbouze avait une dent contre l’Algérie, mais de là à offrir une image négative de l’Algérie par le biais d’un Algérien c’était trop. Voyant que la Télévision algérienne et les responsables des affaires culturelle du pays ne se sont pas intéressées à lui, Jamel Debbouze invite Abdelkader Secteur, un comique anonyme venu de l’Ouest et qui a fait un tabac sur You tube avec ses prestations d’amateur pour faire un spectacle à Paris. Jamel Debbouze lui offre un Visa et l’invite au Comedy Club pour deux représentations sur Canal+: c’est le triomphe. Et pourtant Abdelakder Secteur ne parle pas bien le français et surtout il n’est pas Beur, contrairement à la majorité des comiques invités par Debbouze et au principe réel de l’émission. Et pourtant, Canal+ a pris la peine de sous-titrer ses paroles (une première) dans les annales de cette émission produite par Debbouze pour Canal+ et réalisée par Kader Aoun. Résultat: un sketch hilarant intitulé Vie de chien et qui montre avec des mots parfois exagérés qu’un chien en France est mieux traité qu’un être humain en Algérie. Et dans le deuxième sketch, il critique encore plus la société algérienne en la décrivant comme une société arriérée et violente, prenant quelques exemples dans les stades algériens pour des généralités. Abdelkader Secteur qui vient de Ghazaouet, près de Tlemcen, possède un humour décapant. Il a été découvert sur YouTube en faisant quelques apparitions dans les mariages. Une pratique très répandue à l’Ouest où durant les pauses café, des humoristes interviennent pour décontracter l’atmosphère. Pourquoi personne n’en parle et pourquoi Abdelkader n’est jamais passé à la Télévision algérienne? Et pourtant l’humour de Abdelkader est simple, proche du peuple. Il évoque au premier degré et sans métaphore, les problèmes quotidiens des citoyens et ne touche jamais à la politique. Son humour est proche de Fellag mais avec moins de culture et de verbatim. Cette indifférence dans le pays a fait que cet humoriste modeste se jette sans réfléchir dans les bras d’un affairiste du showbiz français, en l’exploitant pour de l’argent (les tickets se vendent entre 17 et 30 euros la place). Mieux encore Debbouze a permis à ce jeune Algérien, qui n’a jamais rêvé d’entrer sur la scène artistique française, de voir aujourd’hui le DVD de son spectacle Vie de chien vendu dans les bacs à la Fnac et à Virgin aux Champs-Elysées. Un statut de star française qu’il n’aurait jamais eu, même en étant une star en Algérie. De plus, Debbouze a utilisé le pauvre Abdelkader pour régler des comptes personnels avec l’Algérie. L’Algérie qui ne lui a pas accordé de visa pour faire son spectacle à Alger et l’Algérie avec laquelle il a un réel problème politique. Debbouze a utilisé l’ignorance de cet homme en lui offrant un visa, un séjour dans un hôtel à Paris et surtout l’occasion de prouver qu’il était une star et qu’on l’a ignoré au Bled. Comme les footballeurs, les médecins et intellectuels, les humoristes aussi ne sont pas pris au sérieux par les responsables algériens et le résultat est là.
Jamel Debbouze exploite un Algérien pour insulter l’Algérie20 Mai 2009Lu 1217 fois
«Achète un chien de n’importe quelle race sauf de race arabe.»Abdelkader SecteurExtrait de son spectacle Vie de chienOn savait que Jamel Debbouze avait une dent contre l’Algérie, mais de là à offrir une image négative de l’Algérie par le biais d’un Algérien c’était trop. Voyant que la Télévision algérienne et les responsables des affaires culturelle du pays ne se sont pas intéressées à lui, Jamel Debbouze invite Abdelkader Secteur, un comique anonyme venu de l’Ouest et qui a fait un tabac sur You tube avec ses prestations d’amateur pour faire un spectacle à Paris. Jamel Debbouze lui offre un Visa et l’invite au Comedy Club pour deux représentations sur Canal+: c’est le triomphe. Et pourtant Abdelakder Secteur ne parle pas bien le français et surtout il n’est pas Beur, contrairement à la majorité des comiques invités par Debbouze et au principe réel de l’émission. Et pourtant, Canal+ a pris la peine de sous-titrer ses paroles (une première) dans les annales de cette émission produite par Debbouze pour Canal+ et réalisée par Kader Aoun. Résultat: un sketch hilarant intitulé Vie de chien et qui montre avec des mots parfois exagérés qu’un chien en France est mieux traité qu’un être humain en Algérie. Et dans le deuxième sketch, il critique encore plus la société algérienne en la décrivant comme une société arriérée et violente, prenant quelques exemples dans les stades algériens pour des généralités. Abdelkader Secteur qui vient de Ghazaouet, près de Tlemcen, possède un humour décapant. Il a été découvert sur YouTube en faisant quelques apparitions dans les mariages. Une pratique très répandue à l’Ouest où durant les pauses café, des humoristes interviennent pour décontracter l’atmosphère. Pourquoi personne n’en parle et pourquoi Abdelkader n’est jamais passé à la Télévision algérienne? Et pourtant l’humour de Abdelkader est simple, proche du peuple. Il évoque au premier degré et sans métaphore, les problèmes quotidiens des citoyens et ne touche jamais à la politique. Son humour est proche de Fellag mais avec moins de culture et de verbatim. Cette indifférence dans le pays a fait que cet humoriste modeste se jette sans réfléchir dans les bras d’un affairiste du showbiz français, en l’exploitant pour de l’argent (les tickets se vendent entre 17 et 30 euros la place). Mieux encore Debbouze a permis à ce jeune Algérien, qui n’a jamais rêvé d’entrer sur la scène artistique française, de voir aujourd’hui le DVD de son spectacle Vie de chien vendu dans les bacs à la Fnac et à Virgin aux Champs-Elysées. Un statut de star française qu’il n’aurait jamais eu, même en étant une star en Algérie. De plus, Debbouze a utilisé le pauvre Abdelkader pour régler des comptes personnels avec l’Algérie. L’Algérie qui ne lui a pas accordé de visa pour faire son spectacle à Alger et l’Algérie avec laquelle il a un réel problème politique. Debbouze a utilisé l’ignorance de cet homme en lui offrant un visa, un séjour dans un hôtel à Paris et surtout l’occasion de prouver qu’il était une star et qu’on l’a ignoré au Bled. Comme les footballeurs, les médecins et intellectuels, les humoristes aussi ne sont pas pris au sérieux par les responsables algériens et le résultat est là.
amirasoltane08@live.fr
Amira SOLTANE

Friday, May 15, 2009

SELON LE JOURNAL LE MONDE :La visite de Bouteflika à Paris serait reportée

Jusqu’à hier, aucune source diplomatique algérienne n’a confirmé l’annulation de la visite officielle du Président Bouteflika prévue le 4 juin prochain.
La visite officielle que devra effectuer le Président Bouteflika en France, en juin prochain, serait reportée, selon le quotidien français Le Monde. «Cet ajournement n’est pas politique. Même si la relation franco-algérienne est, comme d’habitude, passionnelle et difficile, il n’ y a aucun problème sérieux, à l’heure actuelle, entre les deux pays», a écrit le journal français s’inspirant d’une source française.Malgré donc la bonne préparation de cette visite officielle tant attendue des deux rives, la rencontre entre MM.Sarkozy et Bouteflika n’aura finalement pas lieu. Côté français, on indique que cette visite est repoussée «sine die», autrement dit, aucune date n’est prévue pour l’instant, arguant du fait que les agendas des deux présidents ne «devraient pas permettre que cette visite puisse se dérouler avant décembre prochain». Comme on tient à réfuter tout nouveau coup de froid entre Alger et Paris, se contentant d’invoquer de «simples problèmes de calendrier». Côté algérien, la tendance est plutôt à mieux «réfléchir plutôt que de précipiter» une visite dont on espère tant.Mais déjà des dossiers chauds chahutent la rencontre entre MM.Bouteflika et Sarkozy, entre autres, la question de la «mémoire et repentance», celle du Sahara occidental, l’affaire Sophie Scharbook ou la problématique des visas.A ce titre, «l’hypothèse la plus vraisemblable est que les autorités algériennes souhaitent laisser passer du temps entre la réélection de M.Bouteflika, le 9 avril, et sa visite officielle en France», estime Florence Beaugé du Monde.Jusqu’à hier, aucune source diplomatique algérienne n’a confirmé l’annulation de la visite officielle du Président Bouteflika prévue le 4 juin prochain. On n’a donc reçu aucune explication sur cet éventuel report.Pourtant, cette visite a bel et bien été confirmée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le 23 avril dernier, il a affirmé à Alger, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a accepté le principe de l’invitation que lui a adressée le président français, Nicolas Sarkozy, pour effectuer une visite d’Etat en France.«Chacun de nous sait que le président Sarkozy a annoncé une invitation pour une visite d’Etat au président de la République, qui en a, bien entendu, accepté le principe», a déclaré M.Medelci à la presse en marge de l’audience qu’il a accordée au président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, M.Axel Poniatowski.«Nous sommes en train de travailler, de part et d’autre, sur les questions qui pourraient être évoquées à l’occasion de cette visite», a-t-il ajouté. Il a relevé, à cet égard, que les relations avec le partenaire français sont «importantes», indiquant que «toutes les questions ont un point spécifique qui leur est propre, compte tenu de l’envergure de la relation algéro-française». Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que ces questions sont notamment liées à la communauté algérienne établie en France ou à la circulation des personnes et relatives aux investissements français en Algérie, qu’il a souhaité voir «plus diversifiés». Dans un message lu en son nom à Sétif, à l’occasion de la célébration du 8 Mai 1945, anniversaire du massacre commis en cette date par l’armée coloniale, le Président Bouteflika a prôné la semaine dernière une «voie originale» pour tourner «la page noire» de l’histoire avec la France et «surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l’Etat colonial français».Pour lui, cette «voie originale» permettra d’établir «entre l’Algérie et la France, entre le peuple algérien et le peuple français, des rapports authentiques d’amitié sincère et véritable dans une coopération où chacun trouvera son intérêt et des raisons d’espérer dans l’avenir».
De Paris Hakim HADIDI - 17/05/2009

Le Maroc souhaite que l'Algérie permette au HCR d'accomplir son mandat à Tindouf

Le Maroc souhaite que l'Algérie se conforme à l'appel du Conseil de sécurité en permettant au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) d'accomplir pleinement et sans entraves son mandat humanitaire, a déclaré, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri.

Intervenant devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, le ministre a expliqué que l'Algérie est invitée à permettre au HCR d'accomplir sa mission humanitaire, notamment par le biais de l'identification et de l'enregistrement des populations des camps de Tindouf ainsi que par l'exercice de leur droit à la réinstallation et au retour librement consenti parmi leurs familles.
RABAT 17/05/2009 - MAP

Tuesday, May 12, 2009

Le conflit ''Sahara Occidental'' pèse sur l’Algérie et le Maroc

conflit du ''Sahara Occidental'' retarde l’intégration économique maghrébine et pèse sur les PIB de l’Algérie et du Maroc.mardi 12 mai 2009.
Les pays de la région du Maghreb (notamment l’Algérie et le Maroc) perdent 2% de leur PIB par an, en raison des lenteurs accusées dans le processus d’intégration économique de la région, a révélé Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et membre fondateur de l’Union maghrébine des employeurs (UME). Intervenant hier en marge de l’ouverture des travaux du 1er Forum des hommes d’affaires maghrébins, organisé à Alger, M. M’rakach, citant une étude dirigée par un bureau de consulting, estime que l’Algérie met sur le marché européen 62% de ses exportations et en achète 58% au moment où le Maroc réalise 60% de ses échanges avec l’Europe. Idem pour la Tunisie dont 78% de ses exportations partent vers l’UE et effectue 72% de ses importations à partir de ce même marché. Le président de la CAP a déploré la faiblesse des échanges commerciaux entre les pays maghrébins. Preuve en est, selon lui, la moyenne des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) ne dépassant pas les 3%, alors que les échanges de ces mêmes pays sont de l’ordre de 70% avec l’Union européenne.
Chakib Nouira, président de l’Institut arabe des chefs d’entreprise, a rappelé que les pays de la région perdent annuellement 1 à 2% de croissance chaque année, en raison de ce qu’elle a désigné, comme le « non-Maghreb ». Il plaide davantage pour la multiplication des échanges inter-maghrébins au même titre que la réalisation de projets en commun. Hedi Djilani, président de l’UME, plaide pour la création d’un marché commun régional. « Plusieurs projets sont otages de l’absence d’un marché commun », constate-t-il, en recommandant l’urgence de dépasser les problèmes politiques. Habib Ben Yahia, secrétaire général de l’UMA, souhaite, quant à lui, la mise en place d’un partenariat maghrébo-maghrébin. « C’est la meilleure façon d’accroître la compétitivité de nos entreprises », précise-t-il. Hamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la promotion de l’Investissement, considère que les économies des pays de l’UMA n’étaient pas mieux armées par le passé. « Chacune d’elle devait faire des restructurations et des reformes », explique-t-il, en affirmant que les hommes d’affaires maghrébins sont prêts désormais à relever le défi du développement régional. Le ministre, lors de sa courte allocution, a noté que « les stratégies unilatérales ne doivent pas persister ».
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan

L’Algérie et le Maroc s’arment

L’Algérie et le Maroc se sont lancés dans une course à l’armement en renforçant leur budget de défense.mardi 12 mai 2009.
L’Algérie s’arme. Le Maroc aussi. Les données du dernier rapport 2008 de l’Institut international de recherche pour la paix (dit Sipri), basé à Stockholm, mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent ces deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3,3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars. Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires. Cela sans compter les 2,4 milliards de dollars nécessaires pour l’acquisition de 24 avions de chasse F16 auprès du constructeur aéronautique américain Lockheed Martin. Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression. Le budget consacré par les deux pays à la défense en 2009 illustre, on ne peut plus clairement, cette frénétique course qui inquiète bien des nations. Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élève à 383 milliards de dinars, l’équivalent de 6,25 milliards de dollars. Soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008.
Le budget consacré par le Maroc à la défense pour l’année 2009, quant à lui, monte à 34,625 milliards de dirhams (DM), soit 16% du budget général de l’Etat consacré à la gestion et l’investissement et 4,6% du PIB. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation. La tendance est certes mondiale. Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes. Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipement de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, à savoir le Maroc. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme « un plan dissuasif » face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest. Des sources diplomatiques affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du rapport du Sipri.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après El Watan

Mosaghanem: Les émeutes reprennent

Des incidents ont été provoqués hier, pour la deuxième journée, au marché «Aïn Sefra» de Mostaganem par des vendeurs illicites lorsque les agents de l’ordre sont intervenus pour les déloger et les empêcher d’occuper anarchiquement les abords du marché, a-t-on constaté. Des incidents avaient éclaté la veille dans ce marché suite à l’intervention des forces de l’ordre qui avaient procédé à l’application d’un arrêté portant sur l’assainissement de la situation de l’activité commerciale dans les marchés de la ville de Mostaganem, notamment celui de «Aïn Sefra» où des vendeurs versent dans le commerce informel. Les vendeurs délogés ont menacé d’observer un sit-in devant le siège de la wilaya, ce qui a nécessité un renfort sécuritaire pour parer à toute éventualité.Dimanche, les incidents ont été marqués par des jets de pierres en direction des agents de l’ordre public faisant quatre blessés dans leurs rangs et deux autres parmi les protestataires.26 personnes ont été arrêtées suite à ces incidents et présentées hier devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, pour troubles à l’ordre public, actes de vandalisme et destruction de biens d’autrui.
R.N. - 12/05/2009 L'EXPRESSION

Monday, May 11, 2009

Algérie: Emeutes à Mostabanem

Hier dimanche, vers 11h, les forces de l’ordre, dans le centre-ville de Mostaganem à proximité du souk de Aïn Sefra, ont interdit aux vendeurs ambulants de vêtements, ustensiles de cuisine et autres marchandises de squatter les lieux. Ainsi, un mécontentement s’en est suivi et les manifestants scandaient d’une même voix halte à la hogra.«Nous sommes là pour subvenir aux besoins de nos familles.» Pour se faire entendre, les émeutiers ont ainsi investi les principales artères du centre-ville de Mostaganem, ce qui a généré également des actes de violence. Immédiatement, les brigades anti-émeutes sont intervenues pour protéger les édifices publics. Toutes les boutiques du centre-ville, les banques, la recette principale des P et T et les établissements publics ont baissé rideau. L’émeute a été maîtrisée par les éléments de la Sûreté nationale qui ont réussi à disperser la foule en colère. On enregistre des arrestations parmi les jeunes émeutiers. Le centre-ville a retrouvé son calme vers 13h et la ville des mimosas ressemblait à une ville morte, et ce, jusqu’à la fin de l’après-midi d’hier. En fin de journée, des sources policières indiquaient que le bilan s’élevait à 7 blessés, dont 3 graves, parmi les policiers, et 3 blessés parmi les civils, alors que 30 émeutiers, dont 4 mineurs, ont été arrêtés et seront présentés ce matin au parquet.
A. Bensadok 11/05/2009

Saturday, May 02, 2009

Une femme sahraouie dénonce les pratiques de viols de jeunes filles par les dirigeants du "polisario" à Tindouf

Une femme sahraouie a dénoncé les pratiques courantes de viols forcés et les abus sur des jeunes filles par les dirigeants du "polisario" dans les camps de Tindouf (sud-ouest algérien), et appelé les organisations internationales de défense des droits humains à ouvrir des enquêtes sur ces pratiques.
Agouha Sid Ahmed, 35 ans, qui a vécu durant plusieurs années dans ces camps de la honte avec sa mère, a regagné vendredi la Mère Patrie, le Maroc, depuis les Iles Canaries, en réponse à l'Appel Royal "La patrie est clémente et miséricordieuse".
Dans une déclaration à Map-Las Palmas, Agouha a fait état de l'absence totale de libertés de circulation et d'opinion dans les camps de Tindouf, où les droits les plus élémentaires de vie sont totalement bafoués.
Les jeunes filles sont exploitées dans des résidences réservées aux dirigeants du +polisario+, a déclaré cette femme, dont un oncle était "ministre de la coopération" et "ambassadeur en Italie" dans la pseudo "rasd".
Après avoir rappelé que son mari avait regagné en 1995 le Maroc, Agouha a indiqué que la majorité des sahraouis séquestrés veulent regagner le Royaume dès que l'occasion se présente à eux.
"La vie est devenue insoutenable dans les camps", a-t-elle dit, révélant que les aides humanitaires internationales octroyées par des pays et sur lesquelles comptaient les populations sont détournées par le "polisario" et leurs recettes sont placées dans les comptes bancaires ouverts par les dirigeants de ce mouvement en Algérie et dans des pays européens.
"Les produits alimentaires et les médicaments n'arrivent jamais aux mains des véritables bénéficiaires, surtout des vieilles femmes et des enfants, mais sont vendus sur des marchés en Mauritanie et en Algérie", a raconté cette femme, qui était membre durant plusieurs années de la "troupe Al Ouali" de danse, qu'utilisait le "polisario", à l'instar du groupe "Mariam Hassan", dans sa campagne de propagande dans des pays européens.
Agouha, issue de la tribu "Zerguiyine" a souligné que les conditions de vie dans les camps sont insupportables, en raison notamment du non respect de la dignité humaine et de l'absence de perspectives d'avenir pour les nouvelles générations.
Elle a dénoncé le fait que plusieurs membres de sa famille aient été arrêtés et sauvagement torturés par des éléments du "polisario", suite aux violentes manifestations qui ont eu lieu en 1988 dans les camps de la honte contre le "polisario". LAS PALMAS 02.02.2009 MAP

Friday, May 01, 2009

EXPLOSION DE DEUX BOMBES À AHNIF (ALGERIE) :Deux gardes communaux blessés

Hier, aux environs de 6 heures du matin, une bombe artisanale a explosé au passage d’une patrouille de gardes communaux au lieu-dit Ighzer Oumeziav, sur le CW11, à 12 km au sud de la commune d’Ahnif et à 40 km à l’est de Bouira, faisant deux blessés, apprend-on de sources sûres.Selon nos sources, les terroristes auraient enfoui, sous le sable entreposé la veille par l’entreprise chargée de la réalisation de cette route, deux bombes artisanales dans ce lieu que les gardes communaux, qui possèdent un poste avancé dans les environs, ont l’habitude d’emprunter. Ainsi, lors du passage de la patrouille chargée de prendre la relève, une première bombe artisanale, visiblement actionnée à distance, a explosé sans faire de dégâts ni de blessés. Cette explosion a attiré les autres gardes communaux vers ce lieu qui voulaient s’enquérir de l’état de leurs camarades. Au moment où des gardes communaux se sont rapprochés de l’amas de sable, les terroristes ont usé d’une stratégie classique en actionnant la deuxième bombe enfouie dans le même endroit. La force de l’explosion a projeté deux gardes communaux sur plusieurs mètres, en les blessant, l’un à l’épaule et l’autre au bras. Evacués vers l’hôpital de M’chedallah dans un premier temps, les deux blessés furent ensuite transférés vers l’école militaire de la santé située à Haïzer d’où ils seront vraisemblablement transportés par hélicoptère vers l’hôpital de Aïn-Naâdja. Hier, pendant toute la journée, des renforts de l’ANP ont été déployés pour ratisser les lieux où, rappelle-t-on, l’entreprise chinoise CITIC-CRCC possède un chantier de réalisation du tronçon d’autoroute de 16 km reliant El- Adjiba aux frontières de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj.H. M. LE SOIR D'ALGERIE 01/05/2009

Les tensions entre le Maroc et l'Algérie empêchent la coopération régionale sur les questions urgentes, selon Washington

L'ambassadrice des Etats-Unis auprès de l'ONU, Mme Susan Rice, a souligné jeudi que le différend sur le Sahara et les tensions entre le Maroc et l'Algérie empêchent la coopération régionale sur les questions urgentes.
"Ce conflit (sur le Sahara) a trop longtemps duré. La persistance de ces tensions, ainsi que les mauvaises relations entre le Maroc et l'Algérie, ont empêché la coopération régionale sur les questions urgentes auxquelles l'Afrique du Nord est confrontée", a déclaré Mme Rice, à l'issue de l'adoption à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une nouvelle résolution sur le Sahara.
Elle a ajouté que les Etats-Unis "appuient pleinement" le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, et son Envoyé personnel, M. Christopher Ross, "un diplomate chevronné possédant une vaste expérience dans la région", dans "leurs efforts visant à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable" à ce différend.
"Nous partageons également l'évaluation faite par l'ambassadeur Ross selon laquelle des réunions informelles préparatoires pourraient aider à ouvrir la voie pour des négociations formelles plus substantielles", a poursuivi la diplomate américaine.
Elle s'est, par ailleurs, félicitée que "les parties aient convenu de se réunir de manière informelle, et nous encourageons toutes les parties prenantes à venir à la table des négociations sans conditions préalables".
Mme Rice a également rappelé qu'au cours de la récente visite de M. Ross dans la région, "l'ensemble de ses interlocuteurs ont confirmé leur engagement à coopérer avec l'ONU pour parvenir dès que possible à une solution au conflit".
Dans sa résolution 1871, le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré son appel aux parties à poursuivre les négociations sur le Sahara et faire preuve de "réalisme et d'un esprit de compromis" pour progresser dans ces pourparlers.
New York (Nations Unies)- MAP