Tuesday, October 09, 2007

M. Chabar dénonce l'obstination de l'Algérie à vouloir torpiller toute perspective de règlement de la question du Sahara

L'Ambassadeur représentant permanent adjoint du Maroc auprès des Nations Unies, M. Hamid Chabar, a dénoncé, lundi, l'obstination de l'Algérie à vouloir torpiller toute perspective de règlement de la question du Sahara.
"Dans sa déclaration, l'Algérie a administré la preuve qu'elle n'a pas voulu et qu'elle n'entend pas évoluer sur la question du Sahara", a souligné M.Chabar devant la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU à la suite du discours du représentant algérien, l'Ambassadeur Youcef Yousfi, qui venait de réaffirmer les positions hostiles de son pays à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume.
Il a rappelé que "cela fait plus de trente ans que l'Algérie, mobilisant son appareil diplomatique et ses moyens financiers, s'emploie, avec acharnement, à contrarier et à torpiller toute perspective sérieuse de règlement de la question du Sahara", relevant que le jeu auquel s'adonne Alger est "devenu lassant, parce qu'il table sur le statut quo, et va, à l'encontre de la volonté de la Communauté internationale".
Pourtant, a-t-il poursuivi, l'année passée, l'Assemblée générale avait adressé un message clair à l'Algérie en choisissant de s'abstenir massivement, lors du vote, le 14 décembre dernier, de la résolution présentée par ce pays, résolution qui consacrait l'impasse et cherchait à vouloir maintenir, à tout prix, des propositions de solution lesquelles furent source de statut quo, notamment le plan Baker.
En s'abstenant massivement lors du vote de cette résolution, la même Assemblée générale, a-t-il rappelé, avait en même temps fait confiance au Maroc, en prenant au sérieux son engagement solennel de soumettre aux Nations Unies une proposition sérieuse du règlement de la question du Sahara.
M. Chabar, qui s'est dit à la fois conforté par les interventions de la plupart des représentants des autres pays et attristé par celle du représentant de l'Algérie, s'est, en outre, insurgé contre certaines déclarations selon lesquelles Alger ne serait pas une partie concernée par le conflit.
"L'Algérie, qui de surcroît, clame haut et fort qu'elle n'est pas une partie concernée par le différend sur le Sahara, a-t-elle le droit de continuer à mépriser la volonté de la majorité de la population du Sahara marocain qui n'a pas cessé de faire siennes les espérances de réconciliation et la réunification des familles, longtemps séparées, par un différend artificiel", s'est interrogé le diplomate, relevant que c'est là "la teneur du message délivré par les Représentants légitimes de cette majorité au cours des négociations tenues à Manhasset en juin et août derniers".
A cet égard, il a rappelé que "la majorité se trouve bel et bien au Sahara au Sud du Maroc et non dans les camps de Tindouf en Algérie".
"Tindouf n'a jamais abrité qu'une minorité originaire du Sahara auxquels l'Algérie refuse, par ailleurs, le droit d'être recensés par les soins du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), conformément à son mandat", a-t-il ajouté avant de souligner que le polisario et encore moins l'Algérie n'ont jamais été mandatés par la majorité des sahraouis pour parler en son nom et à se substituer à sa volonté.
"Faut-il rappeler encore que, contrairement à ce que le Polisario clame et tente de faire accréditer, il n'a jamais été considéré comme le seul représentant des populations sahraouies. Cette qualité ne lui a jamais été reconnue par les Nations Unies", a poursuivi M. Chabar, soulignant que "le rappel de ces vérités n'altère en rien la disponibilité du Royaume à s'inscrire pleinement et de bonne foi dans la dynamique actuelle qu'il a contribué à installer".
Usant d'un second droit de réponse après l'intervention, cette fois, de l'ex-ambassadeur de l'Algérie auprès de l'ONU, Abdellah Baâli, dépêché par son pays, comme toujours en pareils circonstances, pour épauler ses protégés du polisario, M. Chabar a tenu à relever l'impertinence et l'inconsistance des propos tenus par ce dernier sur un ton qui en dit long sur sa nervosité et son exaspération.
S'agissant de la question des droits de l'Homme, M. Chabar a ainsi fait remarquer que "s'il y a une situation à dénoncer c'est bien celle qui prévaut dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien où dans des conditions déplorables les populations sont privées de toute forme de liberté comme en attestent les multiples témoignages des personnes qui fuient les camps et les rapports de nombreuses ONG et d'Amnesty international".
Il a rappelé, par ailleurs, que des rapports d'organisations humanitaires avaient dénoncé le détournement de l'aide internationale à destination des camps de Tindouf.
M. Chabar s'est, enfin, interrogé si l'Algérie qui compte plus de 50.000 disparus est bien placée pour parler du respect des droits de l'Homme.
Quant aux allégations algériennes selon lesquelles le Maroc serait "une puissance occupante", l'orateur a rappelé que l'accord de Madrid signé entre le Maroc, l'Espagne et la Mauritanie en 1975, est similaire à plusieurs égards à ceux conclus entre le Maroc et l'Espagne au sujet de la rétrocession de Tarfaya et Sidi Ifni.
Il a également rappelé que "le règlement de la Haye et la quatrième Convention de Genève de 1949, entendent par puissance occupante tout Etat qui occupe partiellement ou totalement le territoire d'un autre Etat", soulignant qu'" il n'y pas eu de guerre avec un autre Etat, le polisario n'étant pas un Etat".
"Le Maroc n'a fait que recouvrer son intégrité territoriale ", a-t-il ajouté, relevant que dans aucun paragraphe de l'avis consultatif de la Cour Internationale de Justice, en date du 16 octobre 1975, le Royaume n'est désigné comme étant "une puissance occupante".
Il a indiqué que l'ONU, qui a pris en charge le règlement du différend n'a jamais qualifié de "puissance occupante" le Maroc dans les rapports du Secrétaire général ou dans les résolutions du Conseil de sécurité.
Lors de leurs interventions, au cours de cette première séance consacrée par la quatrième Commission à la question du Sahara, nombreux ont été les orateurs qui ont salué les pourparlers engagés cet été à Manhasset près de New York, estimant qu'ils constituent une voie en direction de la résolution définitive de la question du Sahara.
New York (Nations Unies)- 09/10/07 -MAP

1 comment:

Anonymous said...

Ce n’est pas le POLISARIO et Algérie les mafieux. Ce sont ceux qui permettent que 150000 saharuis vivent dans l’enfer (l’HAMMADA DE TINDOUF) et ceux qui font éclater les yeux pour réclamer son droit d’autodétermination. Ce sont ceux qu’ils torturent et enferment les saharauis pour parler hassania, pour porter MELFA ou DARRAH. LES MAFIEUX SONT LE MAROC ET SON POLICE COLONIAL dans le Sahara Occidental.

Sahara libre et indépendant

voir: http://www.arso.org/

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