Monday, April 02, 2007

Algérie: les confidences d'un agent de l'anti-terrorisme international

Voici le récit des recherches d'un ancien expert algérien qui a exercé pendant plusieurs années à la cellule antiterrorisme de la gendarmerie et auprès de la P.J(Brigade Nationale) et à différents niveaux de l'appareil judiciaire en Belgique. Mohamed ZAIOUR était notamment chargé d'examiner certains dossiers relatifs au terrorisme international. Mohamed ZAIOUR a commencé à avoir de sérieux ennuis avec certains hauts fonctionnaires de l'appareil judiciaire et des services secrets belges lorsqu'il a mis au jour les étranges pratiques de certaines brigades, de certains cadres de l'appareil policier et de certains magistrats dans la conduite des enquêtes sur la criminalité violente, notamment en matière de braquages de fourgons. Le jour de l'exfiltration vers la Suisse par les Services Secrets Belges de Bart VAN LIJSBETH de la tête de pont du G.I.A. : Ahmed Zaoui, Mohamed ZAIOUR sera victime d'un attentat dont il réchappe miraculeusement. Si l'on a pu croire, sur le moment, à un accident fortuit, la suite des événements, les recoupements et les recherches permettent, aujourd'hui, d'affirmer avec certitude qu'il s'agissait bien d'une tentative d'assassinat camouflée en accident de voiture. Entre-autre, l'ultimatum adressé par le G.I.A. en mois de juin 1999 faisait état de l'existence d'un "pacte secret" entre l'entreprise terroriste et les services secrets de Bart Van Lijsbeth. Celui ci porterait sur le départ de Zaoui accompagné d'un gel de l'activité des services algériens sur le sol Belge. L'an dernier "L'investigateur' a consacré plusieurs articles à ces "dysfonctionnements" dignes de l'opération "Othello". Par une curieuse coincidence, immédiatement après la publication de ces informations, d'une part un certain ballet diplomatique s'est engagé de Bruxelles vers Alger, d'autre part une série de perquisitions sans mandats a eu lieu au domicile de proches de Mohamed ZAIOUR.... Aujourd'hui, Mohamed ZAIOUR réagit à la publication d'un livre sur l'Algérie des généraux publié aux éditions "La découverte", sous le titre "SALE GUERRE" écrit par Habib SOUAIDIA, un ancien para des forces spéciales des forces spéciales de l'armée algérienne, par la publication prochaine d'un livre explosif qu'il a remis à plusieurs reprises et dont nous publions en exclusivité les bonnes feuilles. Dans son ouvrage, Habib Souaidia affirme: "Hormis quelques intellectuels, responsables d'organisations non gouvernementales et autres journalistes, la communauté internationale est restée bien silencieuse" devant les horreurs commises par l'armée, la police, la gendarmerie et les milices du pouvoir. "J'ai vu des collègues brûler vif un enfant de quinze ans, j'ai vu des militaires massacrer des civils et faire passer ces crimes pour ceux des terroristes...". "Je ne veux en aucune manière me sentir complice d'un crime contre l'humanité." " J'ai vu trop de choses horribles, je ne peux me taire " Je m'appelle Mohamed Zaïour. Je suis un ancien auxiliaire de la justice Belge. J'ai trente quatre ans. Je suis né en 1967 au centre de la wilaya (département) d'Alger, à quelques pas de là où est tombé " Ali la Pointe ". Un grand héros de la guerre d'Algérie. Engagé volontaire, en 1993, dans les rangs de la justice Belge, et exerçant dans certains cercles de l'appareil judiciaire, aux cotés de certains services de police et de sécurité, j'étais loin de penser que j'allais être, de ce balcon, un témoin très direct des dessous de la tragédie qui frappe mon pays : l'Algérie. Beaucoup parmi ceux qui prétendent, dans certains milieux occidentaux, se préoccuper de la situation algérienne savent, même s'ils ne l'avouent jamais, qu'au delà de l'ampleur des abominations commises contre le peuple par les terroristes à l'intérieur de l'Algérie, il y a les machinations de ceux qui aiguisent leurs machettes à l'extérieur. Si les crimes des uns ont été largement médiatisés, et - prétendument - unanimement condamnés, ceux de ceux qui aiguisent les machettes des tueurs (agents de pénétration, agents d'infiltration, espions de tous bords…) n'ont jamais été évoqués. Hormis quelques intellectuels sincères, quelques journalistes honnêtes, les chasseurs de scalps, drapés de dignité de théâtre, opérant sous de multiples couvertures, se nourrissent, eux, du sang des enfants d'Algérie. J'ai vu de hauts cadres de l'appareil judiciaire et policier, dont le magistrat national, lui même, marginaliser des magistrats instructeurs, scinder leurs dossiers, les empêchant, par là, d'aboutir à la vérité judiciaire. Un cas de figure: Deux braquages. La même bande. Deux juges. Deux services d'enquête différents. L'œuvre répugnante du magistrat national André Vandoren. Un personnage sinistre, hideux, qui, au lieu de s'inspirer de la lettre et de l'esprit de la loi, appliquait, en concertation avec ses comparses, des stratégies bien particulières. J'y reviendrais plus loin d'une manière plus étayée. Les gens éloignés de la réalité opérationnelle n'y comprenaient rien. Présent dans le secteur depuis quelques années, j'ai eu l'occasion de m'imprégner du mode de fonctionnement de la hiérarchie du ministère public à l'échelle du magistrat national précisément. J'avais le privilège de disposer d'une vision plus large des phénomènes criminogènes traités au niveau de ce haut magistrat. J'ai vu des actes de procédure criminelle dans les poubelles et les responsables se plaindre du " manque de moyens " pour, soit disant, traiter le crime organisé et le terrorisme international. Ils n'osent pas dire ouvertement " le gérer " pour pouvoir, pour le compte du " Réseau ", l'utiliser, notamment, pour déstabiliser l'Algérie… Invraisemblable! Vous me direz. J'y reviendrai et je le prouverai plus loin quand je traiterai de ceux qui, à l'image des phalangistes de " Sabra et chétila ", ne laissent derrière eux, en souvenir de leur macabre passage, que des corps sans vie et des ruines. J'ai vécu une manipulation, de sang froid, de procédures criminelles par des magistrats du Ministère public encouragés par leurs chefs, et assisté, aux premières loges, à " l'assassinat " d'un suspect, sur recommandation. En fait, de " suspect ", il n'avait que sa nationalité Algérienne et avait découvert l'indécouvrable. J'ai vu trop de choses. Je ne veux pas me taire. Ce sont là des raisons suffisantes pour briser le mur du silence Alors, pourquoi avoir attendu jusqu'à aujourd'hui pour témoigner ? Parce que j'avais besoin de démasquer l'ensemble des composantes du " réseau " et de localiser le noyau central et moteur de l'entreprise. Dés ma découverte, il y a de cela quelques années, de ses premières ramifications, je me suis dit qu'il fallait que je parle, un jour, des coulisses de " la sale guerre d'Algérie ". Je venais de réaliser que celle ci n'était pas un simple conflit entre " les méchants terroristes " venus violer les femmes et égorger les enfants et les " gentils " algériens, civils ou militaires, venus les protéger. Si tel avait été le cas, l'Algérie aurait déjà vaincu. Aujourd'hui, je veux répondre à ces voix qui continuent de s'élever, en Algérie et ailleurs, et plus ailleurs qu'en Algérie, à dessein de ternir l'image de ce pays en frappant ce qui reste d'intégrité aux femmes violées et aux orphelins. Cet ouvrage est également une réaction à de véritables " ballets d'espions " qui font de la déstabilisation de l'Algérie une opération d'envergure, multipliant les concertations, les moyens, les méthodes, puisant dans la souffrance des familles du terrorisme aveugle d'Algérie des cris pour des allégations ultérieures, et dans le désarroi des mères de citoyens disparus des accusations dont ils se font, au grès d'intérêts, hier occultes et aujourd'hui révélés au grand public, les " Rapporteurs " devant les instances internationales et à travers les médias. Si j'ai choisi de passer du stade de l'observation à celui du témoignage, c'est surtout pour libérer ma conscience, car je ne veux en aucune manière, y compris en gardant le silence, me sentir complice de " Crimes au nom de l'humanité ". Il faut révéler aux peuples et aux instances du monde les dessous de cette grande manipulation. Celle ci est l'œuvre de plusieurs personnalités mondaines aux ramifications mafieuses, organisées en réseaux secrets, structurés, hiérarchisés, financés. Ces seigneurs et reines de la déstabilisation sont flanqués dans leur répugnante besogne de tout un arsenal " d'agents de pénétration ". Pour mieux cerner ce concept, je dirai qu'un agent de pénétration est un personnage mis en place par une " organisation " ou un service de renseignement dans une organisation adverse et au centre d'intérêts magistraux, afin d'y collecter des informations de l'intérieur. Pour cela, il dispose d'une " couverture " préparée de longue date, grâce à laquelle il se fera, plus facilement, admettre au sein de " l'organisation ". Nous noterons, cependant, que cette dernière peut épouser plusieurs formes et sa qualification varie, par conséquent, selon son objet. Les parrains belges de la déstabilisation répètent en coulisses qu'on ne " peut mettre à genoux l'Algérie qu'en manipulant les droits de l'homme ". Propos retors, certes, mais cela résume parfaitement l'état d'esprit des " aiguiseurs de machettes " à Bruxelles, et leurs comparses d'ailleurs. Pour autant mon intention n'est absolument pas de dédouaner les terroristes islamistes de leurs crimes, et le sous lieutenant Souaidia, dans son livre " LA SALE GUERRE ¹ " , auquel je ferai référence, confirme qu'ils existent bien, ni de diaboliser des personnes sincères. Je suis bien placé pour savoir que les terroristes armés ont commis des horreurs. Mais, contrairement à certains auteurs, dont la formation et l'expérience sur le terrain, autant que la tendance d'ailleurs, me paraît, à juste titre, extrêmement cloisonnée, je peux, pour ma part, modestement, autant prouver la présence d'abominations terroristes que l'existence d'une stratégie de déstabilisation de l'Algérie, en identifier les acteurs et en démonter les stratagèmes. Je désignerais ainsi, en le " Réseau ", la caisse de résonance des terroristes à l'extérieur du territoire algérien. Pour ceux qui me connaissent, je ne suis pas un grand spécialiste de la discipline particulière du " Contre Espionnage " en général, et de " La lutte antiterroriste " en particulier, et à l'instar de gens devenus célèbres, je reste conscient de ce que je n'arrive certainement pas à la cheville de grands opérateurs et académiciens formés en la matière. Je puis néanmoins prétendre être un homme d'une intelligence opérationnelle moyenne. J'essaie d'éviter, tant que faire se peut, la rétorsion et le retournement par les " réseaux ". Je pense aussi que l'histoire de mon pays n'a pas besoin d'être, encore une fois, travestie comme beaucoup voudraient le faire. Je pense qu'il faut sans cesse dire que les malheurs actuels de l'Algérie trouvent, en grande partie, leurs origines dans le travestissement de la réalité de l'histoire par les acteurs de la stratégie d'anéantissement. Sale et traître est la guerre menée par les mains extérieures contre le peuple algérien. Aujourd'hui, il faut savoir regarder la vérité en face. Il faut en finir avec les mensonges. Que les dépassés parmi les diplomates rengainent leur art , et que les dignitaires cessent de jouer du protocole. Coup d'état belge en Algérie Le terme tonne très fort, et pourtant c'est de cela qu'il s'agit. Ma conviction est qu'un officier de l'armée censé être un opérateur, un homme de terrain, et présenté comme un homme expérimenté aux techniques diverses de lutte contre la subversion, n'a pas le droit de sonner à la porte d'un réseau d'espionnage et de déstabilisation. Le " Réseau " qui nous intéresse est organisé, structuré, hiérarchisé, et a dans ses desseins l'élaboration d'un réel coup d'Etat en Algérie. Il cible, en premier lieu, l'anéantissement de ses premières lignes de défense. Je suis navré de désigner du doigt celui dont l'ouvrage " SALE GUERRE " fait la coqueluche des membres du " Réseau " qui, en agissant de la sorte, pour la n me fois, par interposition, d'une manière lâche et dérobée, tendent à animer leurs soirées mondaines de récits de victoires macabres. Pour l'auteur inspiré, si l'erreur de frapper les siens est, aussi lourde puisse t-elle être, passible de clémence, et le grand peuple d'Algérie, connu pour être l'un des derniers peuples guerriers, est un peuple qui pardonne, tomber dans une embuscade montée par un " réseau structuré d'espionnage et de déstabilisation " n'est pas digne d'un académicien diplômé de " kalaat el chadjaa oua el oussoud " ( la citadelle de l'héroïsme et des lions ), fierté de l'Armée Nationale Populaire( ANP ). C'est parce que l'erreur personnelle de l'homme est telle que je descends, moi, modestement amateur, récupérer ce qui reste d'honneur à ceux qui jouent au " jeu " de ceux que j'ai choisis de surnommer les " aiguiseurs de machettes ", en désignant du doigt, au grand public, le " Réseau ", et par là, non seulement montrer à un jeune officier subalterne, formé certainement pour aller au combat, sur une " carte topographique ", dans quel type d'embuscade il est tombé, mais également, et surtout, convier les baroudeurs de la déstabilisation à goutter à un art qui, sous ses enfants, n'est que d'Algérie. Les réseaux ne se neutralisent pas à la " Défense anti aérienne ( DCA) ", ni au missile sol sol SAM ou au char T 72. D'autres disciplines, d'autres modes opératoires, d'autres techniques, d'autres types d'analyses, sont applicables en la matière. Rien, absolument rien ne pourra justifier la mort inutile de dizaines de milliers de civils. Rien, absolument rien ne peut justifier le recrutement d'un officier par un réseau d'espionnage et de déstabilisation. Ce modeste ouvrage qui tient du témoignage et de l'analyse est autant un message clair aux personnes qui y sont cités qu'à d'autres qui se reconnaîtront. Elles comprendront que c'est parce que l'agression grossière portée à l'encontre de l'Algérie, ce jour, est telle, et l'affront de leur élaboration de l'arrestation des chefs de l'Armée Algérienne, fierté du grand peuple libre d'Algérie, est de taille, que j'ai décidé de les faire sortir définitivement de l'ombre. Ce sont ceux qui ont déclaré la guerre à l'Algérie, planifient, depuis quelques années, pour la déstabiliser, qui tentent, aujourd'hui, par des procédés lâches et divers, en détournant l'arsenal judiciaire international que certains de leurs espions ont inspiré à cette fin, de faire procéder à l'arrestation des chefs de son armée. Ce sont ceux que j'ai choisi de surnommer : les Putschistes du Royaume.

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